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Se remettre d’une épisiotomie grâce à la photothérapie LED

Épisiotomie, Gynécologie

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Jan 22, 2021 | Épisiotomie, Gynécologie

L’épisiotomie est un acte chirurgical parfois effectué lors de l’accouchement pour faciliter le passage de l’enfant. Il consiste à effectuer une incision dans le périnée avant de recoudre après l’accouchement. Si l’utilité du recours régulier à cette pratique est aujourd’hui de plus en plus discutée, beaucoup de femmes ont subi ou vont subir une épisiotomie. Mais cet acte chirurgical n’est pas sans conséquence ; pour aider les personnes ayant subi une épisiotomie, la photothérapie peut aider à mieux s’en remettre.

Les conséquences d’une épisiotomie

Si les conséquences négatives ne sont pas systématiques, elles peuvent néanmoins arriver et être importantes chez certaines personnes. On peut citer des douleurs, une durée de cicatrisation importante (plus qu’en cas de déchirure « simple ») et douloureuse, des risques d’abcès ou d’infection, de gênes ou douleurs pendant les rapports… Cela n’a pas qu’un impact physique : que ce soit de par la présence de cicatrices, de déchirures vaginales ou anales qui peuvent suivre ou encore la perturbation des rapports sexuels, les effets psychologiques que peut provoquer une épisiotomie sont documentés.

Si heureusement cela ne touche pas la majorité des personnes ayant subi une épisiotomie, il ne faut pas négliger de trouver les meilleurs moyens d’alléger leurs souffrances physiques et psychologiques : c’est ici que peut intervenir la photothérapie, traitement gynécologique par lumière LED.

Cicatrisation d’épisiotomie : la photothérapie par LED en prévention

Il est idéal de prendre le problème avant qu’il n’en soit un. La photobiomodulation peut être utilisée dans un but préventif afin d’éviter les complications. En utilisant une sonde lumineuse (voir plus bas), le praticien va aider vos muqueuses à générer du collagène et de l’acide hyaluronique, améliorer l’hydratation, détruire les bactéries et champignons pour limiter les risques d’infection et aider vos cellules à se régénérer. Cela va raccourcir le temps de cicatrisation et améliorer la qualité de la cicatrice pour éviter les inflammations, gênes et démangeaisons.

Qui plus est, les cicatrices seront plus discrètes, voire invisibles. L’amélioration des échanges entre les cellules et leur raffermissement vont permettre d’obtenir plus rapidement un retour à la normale de l’équilibre interne du vagin, retrouver ce que l’on appelle l’homeostasie.

La photothérapie LED pour agir sur la douleur ou la gêne post-épisiotomie

S’il n’est plus temps pour la prévention et que la personne subit déjà des gênes ou des douleurs, que ce soit pendant son activité de tous les jours ou lors de rapports sexuels, il n’est pas trop tard. Même s’il faudra alors un peu plus de séances (le gynécologue sera à même de donner les meilleurs conseils sur le sujet), il est toujours possible d’agir. Les effets seront les mêmes qu’en prévention : la photobiomodulation a pour but de stimuler les cellules afin de les aider à mener à bien leurs tâches de régénération et cicatrisation.

Le recours à un traitement gynécologique par lumière LED va permettre de retrouver un équilibre dans la paroi vulvo-vaginale afin de regagner une hydratation correcte, un équilibre de la flore vaginale, une homogénéité des cellules et de limiter les risques d’infection, réduire les sensations de gêne ou de douleur. En complément d’une sonde interne, l’exposition de la zone externe du vagin à de la lumière LED va également avoir un effet positif sur la cicatrisation et en réduire durablement les traces.

Pour plus d’informations sur les vertus de cicatrisation de la photobiomodulation, n’hésites pas à consulter notre article sur le sujet.

Comment fonctionne une thérapie gynécologique par lumière LED ?

Comme pour tout traitement de photothérapie, c’est l’action de la lumière qui va provoquer des réactions biologiques naturelles dans les cellules. Cela va les pousser à agir de manière plus efficace et rapide. Bien entendu, puisque ce type de traitement va agir sur les muqueuses internes, il faut recourir à un système de sonde.

Des sondes à LED sont placées dans un étui en pyrex stérilisable. Un préservatif transparent est ajouté pour faciliter l’insertion. L’ensemble est inséré dans le vagin pour une durée d’environ 12 à 15 minutes. Le praticien n’a pas besoin d’être présent pendant la séance, la patiente peut se détendre et lire ou consulter ses messages.

Les LED vont générer la lumière, l’énergie dont la peau a besoin selon un cycle étudié pour stimuler les bonnes réactions des cellules afin qu’elles reprennent un rôle plus actif dans la cicatrisation et la prévention des infections. La lumière va avoir un effet bactéricide, fongicide et virucide, l’organisme pourra passer moins de temps à lutter contre les agressions extérieures et plus de temps et d’énergie à reconstruire la paroi vulvo-vaginale.

C’est un traitement indolore, sans contre-indication ni effet secondaire.

Le nombre de séances va varier selon le diagnostic du médecin gynécologue qui l’aura prescrit. Pour trouve un spécialiste en gynécologie formé à l’utilisation de la photothérapie vaginale, n’hésitez pas à consulter notre annuaire.

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Sources :

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